Trois planètes où la vie est possible

Article publièe sur "www.ledauphine.com"...

    


     une vue imaginaire et artistique publiee lundi 2 mai par l'observatoire europeen astral ESO(european-southern-observatory) et qui montre le passage de l une des trois planetes a-travers le disque de son astre une etoile naine extra froide

Chic planètes... L’annonce, cette semaine, de la découverte de trois exoplanètes « potentiellement habitables » relance une nouvelle fois l’obsédante question dont les hommes, depuis toujours, se font un monde : une vie extraterrestre est-elle possible ?

En ce jour de l’Ascension, levons les yeux vers le ciel et revenons sur une information qui aura incontestablement marqué le début de semaine et nos esprits. À savoir la découverte de ces trois exoplanètes «potentiellement habitables», tournant en orbite autour d’une petite étoile. Des planètes qui, selon l’étude publiée lundi dans Nature , offriraient pour la première fois la possibilité « de trouver des traces chimiques de vie en dehors de notre système solaire ».
Ce trio planétaire, qui transite autour d’une étoile naine ultra-froide, serait comparable en taille et en température à la Terre et à Vénus.
L’équipe internationale de chercheurs, menée par Michaël Gillon de l’université belge de Liège, qui a débusqué ce trio de planètes, estime qu’elles sont situées à environ 39 années-lumière de la Terre. Une distance selon les astronomes « proche » de la Terre si tant est que l’on puisse parler de proximité face à de tels chiffres !
Les trois objets célestes réuniraient, selon les astrophysiciens, trois caractéristiques exceptionnelles, nécessaires à la recherche de traces de vie. Elles seraient « de taille similaire à la Terre », « potentiellement habitables » et « propices aux études atmosphériques détaillées avec la technologie actuelle » puisqu’elles ne sont pas trop éloignées.
Jusqu’à aujourd’hui, on ne savait pas que des planètes telluriques, similaires à la Terre, pouvaient orbiter autour d’une étoile naine, a expliqué le chercheur Michaël Gillon. « Grâce à cette étoile, TRAPPIST-1 , on sait que c’est le cas », a-t-il souligné.

Des milliards d’endroits pour héberger la vie

Jusqu’à présent, la recherche d’exoplanètes habitables se focalisait autour d’étoiles plus grosses, plus semblables à la plus connue d’entre elles, le Soleil.
Pour leur recherche, Michaël Gillon et ses collègues ont utilisé un petit télescope de 60 cm à infrarouge, installé au Chili. « Notre découverte ouvre un nouveau terrain de chasse » autour de ces petites étoiles, s’est enthousiasmé Michaël Gillon. « À l’échelle de la Galaxie, cela représente des milliards d’endroits en plus où la vie aurait pu se développer ! ».
La température, la taille et la composition de ces nouvelles planètes les rapprochent fortement de la Terre. Mais il faudra attendre de définir avec exactitude leur masse, leurs caractéristiques atmosphériques (si elles ont une atmosphère) pour savoir si elles sont réellement propices à la vie.
Des informations que les chercheurs pourraient obtenir « relativement rapidement » grâce à la technologie actuelle, « d’ici 5 à 10 ans, notamment avec le télescope spatial James Webb qui sera lancé en 2018 », selon Michaël Gillon.
Plus d’informations sur les sites www.trappist.one (en anglais) et www.eso.org/public/france (en françai