Introduction.
La génétique des populations s’intéresse aux conséquences de la transmission de l’information, de génération en génération pour la structure d’une population.
En 1735, Carl Von Linné crée la Systema naturae.
Buffon : pour lui, les ressemblances entre individus sont accessoires par rapport à la transmission de génération en génération. Il y a pré-éminence de l’interfécondité sur les critères morphologiques.
Cuvier : « collection de tous les corps organisés nés les uns des autres ou de parents communs et de ceux qui leur ressemblent autant qu’ils se ressemblent entre eux. » Cuvier était fixiste.
Lamarck : pionniers de l’évolutionnisme, il a mis en doute la notion d’espèce. Pour lui, il n’y a pas de classe constante mais des individus qui se succèdent. Pour lui : « les espèces se fondent les unes dans les autres » au point que l’on ne voit pas les limites.
Darwin : « Je considère le terme « d’espèces » comme arbitrairement donné par pure commodité à un ensemble d’individus se ressemblant beaucoup entre eux, il n’est pas différent de celui de variété… »
On se rend compte maintenant que l’espèce est antinomique de l’évolution. Les espèces sont des groupes de populations réellement ou potentiellement capables de se croiser et qui sont reproductivement isolés des autres groupes ayant des propriétés. L’accent est mis ici sur l’isolement reproductif :
- Espèce : peut se reproduire entre eux.
- Population : se reproduisent effectivement entre eux.
- Evolution aléatoire à chaque méiose.
- Pression de sélection du milieu qui garde ou refuse les mutations.
- Interaction entre les gènes dans un même génotype.
I La variabilité génétique.
Un gène est une sous-unité du matériel héréditaire responsable de la synthèse d’une chaîne polypeptidique sauf les gènes codant pour des ARNt et ARNr.Le milieu où l’organisme se développe peut agir sur l’expression du génome, c’est à dire, sur le phénotype. Un gène est de l’ADN ou un enchaînement de nucléotides recopiés à chaque génération cellulaire. Il peut y avoir des erreurs e recopiage. Il y a donc le gène sauvage, déterminé arbitrairement et les allèles.
Les gènes allèles sont des gènes qui s’excluent mutuellement dans le gamète.
On va considérer deux allèles A et a. On a donc trois génotypes possibles :
- A / A.
- A / a.
- a / a
Plusieurs gènes différents peuvent concourir à l’expression du même phénotype. L’épistasie est la mutation d’un gène qui masque l’expression d’un autre gène.
On va quantifier la variabilité génétique par électrophorèse des protéines.
On fait migrer les protéines d’une population d’un même gène. Si l’on a des individus A/A, A/a et a/a, on aura trois types de protéines différentes.
- La lysine, l’arginine, l’histidine qui sont chargées positivement.
- L’acide glutamique et l’acide aspartique qui sont chargés positivement.
La fréquence allélique : c’est la proportion, au locus considéré, de tous les allèles considérés.
Exemple :
- n1 ind. A/A –> p
- N2 ind. a/a
- N3 ind. A/a –> q
La variance de P : varP=(P.[1-P])/2n=r²
√var = écart type = √r² = r
L’écart de confiance : si l’on prend la moyenne de la distribution (des allèles dans une population) :
- +/- 1 écart type –> 68% des résultats se trouveront dans cet intervalle.
- +/- 2 écart type –> 95% des résultats se trouveront dans cet intervalle.
- +/- 3 écart type –> 97,7%. Ca ne veut plus rien dire.
On peut déterminer ce polymorphisme par détection directe.
On va couper l’ADN des individus que l’on étudie par des enzymes de restriction puis, on fait une migration par électrophorèse, puis un southern. C’est la technique de RFLP (Restriction Fragment Length Polymorphism).