I Les capillaires.
Les plus simples capillaires sont les sinusoïdes, délimités seulement par les cellules endothéliales formant un épithélium simple, pénétré de pores permettant des échanges macromoléculaires entre le sang et le tissu irrigué (pas de lame basale). « Endothélium » s’applique au trajet du sang. Les sinusoïdes sont soumis à la pression du sang circulant. Ils sont typiques du foie.
La plupart des capillaire sanguins ont une paroi plus complexe que celle des sinusoïdes : ce sont des capillaires à endothélium continu ou discontinu. Dans le cas d’un épithélium discontinu, il existe entre les cellules endothéliales, des jonctions lâches permettant le passage de globules blancs (dans la rate). Généralement, l’endothélium continu est formé de cellules jointives. Il peut être fenêtré ou non : des pores permettent le passage de macromolécules (dans le rein). S’il est continu, on est dans le pancréas. Ils ont une lame basale (sauf les sinusoïdes). Il peut y avoir présence ou non de péricytes à la périphérie de la lame basale. Les péricytes ne forment jamais de couche continue mais seulement des sections où le corps cellulaire s’étend à la périphérie des capillaires.
Les cellules endothéliales présentent de petites vésicules connectées aux membranes ou au cytoplasme. Elles permettent le transport de macromolécules vers la face opposée. La libération se fait par exocytose (deux directions) è c’est la transcytose.
Il existe une exception à ce phénomène : les cellules endothéliales du cerveau. Aucune endocytose n’est visible. Les capillaires sont des barrières pour les échanges de macromolécules. Ils apportent les éléments nutritifs mais seulement par des petites molécules. Il y a protection des cellules nerveuses.